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L'Estafette Du Kansas from Leavenworth, Kansas • 1

L'Estafette Du Kansas from Leavenworth, Kansas • 1

Location:
Leavenworth, Kansas
Issue Date:
Page:
1
Extracted Article Text (OCR)

pj I PREMIERE A3SKEE. 15. Joiiinal OfHeiel de 3Leaveiiwortli. i AIIOSNEMEXT. Un an, payable d'avance $2-30 Six d'avancc.

4 $1-50 rctit Journal dcviendra graiisi Dieu lui prfto Les demandes, reclamations et communications doivent je adressees directement 1 M. Fiume F. Barclay-, seul proprictaire-diteur du Journal, I Leavenworth, K. boite 391. AKXOXCES.

La premiere insertion, la lignc. 13 Led insertions suivantes, la ligne. w. rrairxs. ben.

iosso PUREINS MONROE, GIIAIVDS MAC3 ASirCl De Nouveautes KISKADDEN TROWBRIDGE, EN REP OS IT AIREg, ExpWiteurs etMaxchands commissiomiaires. Epicleri en Grog et Afenti de Enc. Main et Delaware streets, ct rue de la Leve. INSTITUTTOIV STRONG. Le soussigne a Phonnenr Tinfofmer leu habitants de Leavenworth et des environ qu'il vient do s'associor Mr, F.

B. Marchy qui est charge de des langues ancicnnoi et modernes, ainsi que des diffrentea autres branches d'iduca- JlvoeaU ConseUlers pour ionics les timrs du Ternlmrt du Kansas, HABILLEMEFTS; Confectionnes Fn -inure Main ct Shawnee streets, a do la Mi-s de Bitnque de Smoot, Russell Cie.j tion qui nppartiennent un'iours Iour Homines ct PERRY LOWE, maum, tanraisc et ita. vv pjp- Mr. "Monroe parte francais. la duection apiciale de Mr.

Marchv, uie attention touto narticnliire. une attention touto particnliere. '-ftn'-r'VetnemJtvo- pawnee, 1 tbifo 'de la recevront JOHX A. HALDEBMAK. WILLIAM 8TANI.ET.

Li liannue MM. Smont. KukhrII A La broderie et les travaux d'agriment 8ontn seigns par Mmo Marchv, assistde de sa drmoi 3 Mr, Ferry pane parfaitcment francais selle, qui a re'eomment gradue dans les institutions de Paris. It E. it.

niARMACIEN ET II A ifc STAiEEYr, I Avocats, Office encoignure Second ei Shawnee,) Se chargrnt de la defense do toutes causes devant la Cqur Supremo ct les autres cours du Territoiro. Us so diurgent aussi do la collection des funds. Mr. II. 0.

Cooper continue, comme par lo passe, Cherokee Street, encoignure Main, Leavenworth. marcuand ib Couleurs, Ternis, IIiiIIoh, Teintures, Parfumerie et Article de Toilette." En tovs genres et de toutes qualitCs. RUSSELL, MAJORS WADDELL Main Street et Levee, Viennent do reecvoir un immense assortimmt do marchandisos d'hivcr, qui leur sont expedites di-rcctemcnt de New-York, Philadelphie, Boston et Baltimore, tels qu'Habillemcnts confectionnes en tous genres, Chapeaux ct Oasquettes, Bottes et Souliers, ainsi qu'un magnitiquo choix d' ETOFFES POUR DAMES lesquelles sont vendues aux conditions les plus liberies ct a des prix qui defient la concurrence. Eqiiipeiiient pour le Plainc. Leurs magasins sont les plus importants dc Leavenworth, et crux oi Ton trouve le plus facile-ment a.

s'equipiT et a so munir de tout ee qui est n6oc88aire pour les voyages dans les plaines. TJX3NTO A TIiIiERIE. VERRERIE, POTERIE. POUDRE, PLOMB ET BALLES. ABACS ET CIGARES.

ffifljo ordonnances de MM. les Mdcoins sont prepares inimdiatemcnt et nvec leg plus grands soins, a tome du jour et dn la nuit Lo caire des professeurs est orgaqisf dans l'or-dro euivant, do maniero a pouvoir repondro di-gnemcnt aux besoins du public Langues anciennes et modernes F. B. Marchy. Langue anglaise II.

O. Cooper. Langue frnnaiso pour les demoisolles Mile Marchv, sous la direction de son pere. Professeur do langue allemnnde, M. Koch.

Tr ci'ptrico Mile C. J. Babcock. Directrice du departemcnt des demoiselles pour les travaux d'ugreniont Mmo Marchy. Assistante Mile Marchy.

Professeur do musiquo vocale C. B. Pierce. Lecteur sur la chimie T. Sinks.

F. B. Marcht, principal. N. Z.

Strong, president. jnTERS ArrJLEGATE, FERBLANTIERS ET MARCHANDS DE POELES, Delauwte Street, entre Seconde ct Troisieme, So chargent de toutes espices do travaux conccr-nant leur partie, tels quo pose de gouttieres, cou-vcrturcs de maisons en zinc et en ferblanc, 4c. Bel asfortiment do Poelcs de cuisine ct de salon dee nteilleor fabriquas de ttat-Unis. IiOi des Ecolt'ii PiibliqurK. Los Ecoles, les Instituteuru et toutes porsonnes duinent tt olnciellement nntori.sees a etabur des Eeoles pttbliqu8, peuvent s'ftdrosscr a mon liurcau (Dixon's buildingj Delaware utroot), od jo lcur reraottrai uc exemplaires do ladite lot.

II. NOTEWARK, Intendant des Ecoles publiques, 1 Dr. EHILE WIES, DENTISTE, Offre rrspectueusement ses services aux habitants de Loavenworth et des environs. Ayant pratiqu6 II. II.

DEXtfAX, AGENT ET MARCUAND DE TERRES, son art pendant plusieurs annes en Franco ct de-puis cinq ans aux Etats-Unis, il a l'avantaee do Epioorios on Gros. Assortiment consideralilo d'Epiecries, telles que Th6s, Sucres, Cafes, Epices, Conserves, Moutarde, Main streets entre Delaware ct Shatcnee, LEAVENWOnTII. JOSEPH C. HEMINGRAY. JAMES S.

rilELI'S. J. C. HEMINGRAY BANQUIERS ET AGENTS DE TERRES, Main street, entre les rues Delaware et Shawnee, 1-EAVENWOnTH. Marchands d'or et changeurs.

Vcndent ache tent et louent les bons de terrcs (land warrants), et go chargent galement de I'enregistrement des terres Vendent 1st achetent les lots de rille. C9Mr, Hemingray parle, tres bien francais. connnitro les difTerents modes d'operation. Office; Delaware Street, entre Qnatriemo ct Cinquieme, chez M. lo Dr.

Kopf. TWA eardiqes, 11 ui tres, suumon, llomarus, ueiees, Fruits confits et Confitures, Yermicclle, Macaroni, Amandes, Raisins, Miel, Pacanes, Sucre candi, Poivre, Sauees, Citrons, Ilarengs, Maqucroaux, Molasses, Sirops et Sodas, Sagou ct Gruau, Dr. Wr. IIOGEROOJI, Medecin et Chirurgien, Office encoignure JSIain et Delaware sirccis, Au-dessus de Banquc do M. Larimer, i LEAVENWORTH.

Compagnic cP Assurance contre PIncendie SI. S. ADAMS. a W. P.

OAUBXLL. Chandellcs, Savons Incorporee en 1819. Capital Social: $1,000,000. ADAIIS GAMBELL, A midon, Bfosses, Bl5, Baquota. E.

JNO. W. RUSSELL. MAT. VAX AVOn ATS A- mZVll vv.j,,!.!., md "HxrrnTi'c RalAhn -T7T? 'V 7V fcu jtiit-a f.

aa iima i ag An-(inmia i) In A fid Itnnmin ia AT T.ovimA. I. '01 t.i erMafcEnds commissionnaircs Main strSJT ciitro Shawnfie 'et Delaware." i XiATENWOBTH. Dr. M.

S. KOPF, BIcdecin francais de la Faculte de Montpellier, Delaware street, entre Quatrieme ct Cinquieme, 1EAVENW0RTII. Leavenworth, SO juillet 1858. Les soussignes ayant eu leurs pertcs loyalement ostimes et integralemont payees par la Compa-gnie contro PIncendie lMtna, de a. la suite du sinistrc du 15 juillet dernier, considerent que e'est un ncto do justice rendu a laditc Compagnie, et on memo temps nn devoir envers la population, que d'appoler l'atten-tion des proprietaires sur laloyaute avoc laquclle la Compagnie preciteo remplit ses engagements.

WEAVER NEWLAND. FRANK PAUPITZ. Negociants en Gros en Epiceries, fins, Liqueurs et Cigares. Agents de Bateaux a Vapeur. ION" 0, rue de la Levee, a Leavenworth, Kansas.

IIEXItY KOSEITEEW, Importateur et Marchand de V1NS, LIQUEURS, CIGARES, Conserves, Fruits confits, See, Rue Cherokee, entre les rues Secondo et Troisicmc, lEAVENWOHTH, KANSAS. 101, rue de la Lcve, entre Shawnee ct Delaware, IE A EN WORTH. Voulez-vous boire do veritable absinthe Suisse? Allez chez Bvron. Voulez-vous boire ce qu'il a de meillcur en fait d'ale et de porter? Allcz chez Byron. Voulez-vous boire des vins ct des liqueurs de premiers choix? Allez encoro chez Byron, tou-jours chez Byron Allez chez Byron, car e'est un de nos compa-triotes, et il tient a honnourdo ne donner a ses visiteurs que des consonunations dc qualite Bupe-rieure, ct telles qu'on n'en trouve que rarement autre part que chez lui.

Dr. Ch. F. KOB, Medecin et Chirurgicn francais et allemand, A aetuellement son Office dans Delaware street. a cote du journal lo Times, et son temps est en- FLESttER 4 STEINDLER.

J. WDOLMAN A CO. THOMAS STUART. SAMUEL COCHRAN. tiercment reserv6 a ses malades.

UILLETO ZT. SOUS UN PARAPLUIE. Nous voic'i en automne, bientot en hirer; Le ciel ressemble a. une vaste calotte de honnetc. Je ne trouvai personne.

lime fallut attendre. Quelque temps se passa ainsi. Un jour que, selon l'habitude, je cheminais, me garant de mon mieux, sous cette machine qui vous couvre la figure, mais qui vous trempe le dos et les jambes, j'apergus, trottinant a quelques pas devant moi, une petite femme en toilette coquette, et qui seinblait fort jalouse d'en c(nserver la fraiciieur. Ilumanite, galauterie, plitesse, ce que tu voudras, je m'avancai et iui offris le seul preservatif dont je pusse disposer. A nia projtosition, la petite femme, brune, rondelelte ft iolio encore, malirre ses huit a II est ray6 tristemept par les innombrables fils d'eau qui tombent, tombent, Les couttieres ont recommence a faire entendre leur bruit regulier et clapotant.

Le parapluie est re-devenu partie inteprante de nous-memes. Cette J'en suis sur mais nous ne savions comment franchir ces enfantillages, lorsqu'un soir, il a cela environ deux mois, il pleuvait, comme de coutume, et je marchais arme de cet instrumtiht utile, mais fastidieux. Bientot 1'on-dee, devenant averse, me force a chercher un refuge sous une porte cochere. A peine entre, que vois-je ma voisine qui attenduit la que la pluie fu passee. Tu juges de mon saisissement, de mon bonheur.

A travers une certaine joie pudique, elle temoigna etre tres contrariee de ce mauvais temp? qui la mettait en retard, car il etait pres de dix heures. En ce moment la pluie se calmait. Je la priai d'accepter mon parapluie et mon bras en lui proposant de la re-conduira1 chez elle. Tu vois d'ici Paul et Vir-ginie. En chemin, elle m'expliqua comme quoi elle se trouvait ainsi seule et a pareille heure.

Son pere Pavait conduite, pour diner, chez une tante malade qui devait la faire ramener. Quand il s'etalT agi tie partir, il ne s'etait trouve la personns, ni la domestique ni deux parents sur lesquels on avait compte. Alors elle avait pris le parti de revenir seule. Je benissais mon des-tin. L'obscurite, la solitude des rues me firent m'en etonnais, en iDsistant pour'il se rappro-chat: Non, non, dit-il avee un soupir, le parapluie vient de jouer un role trop fatal dans mon existence.

A ce rapprochement de la fatalite et du parapluie, je ne pus retenir un eclat de rire. Tu ris fit-il presque courrouce. Oui, je ris de l'idee que ce puisse etre une chose fatale que ce compose de bois, d'acier, de baleine et de soie, lequel me couvre et t'inonde. Qu'il m'inonde e'est bien, j'en suis content. Quant a ce que j'ai dit de sa fatalite a mon egard, ecoute et tu vas en juger.

Viens plus pres, ou je vais perdre la moitie de tes paroles. Cedant a cette consideration, il me prit le bras, eleva vers le parapluie un dernier regard de haine, puis continuadela sorte: II a quelques jours encore, j'avais pour voisine une jeune fille qui demeurait avec ses parents dans la maison en face de la mienne. Je la trouvais charmante. Ce n'etait ni une beaute" hors ljgne, ni une Diane chasseresse, ni une dixime muse; mais elle avait tout Pair d'une aimante et agreable personne, pleine de jeu-nesse et de sante, de cceur et d'intelligence, d'une de ces femmes qui seront bonnes Spouses, bonnes meres, et qui donneront joie et prosp6-rite a leur interieur. Par une sorte de magne-tisme secret, Pun de nous, en se mettant a.

la petite instoriette est done pas tout-a-fait hors de saison. Elle pourra fournir un nouvel exem-ple de labizarrerie des rencontres, une nouvelle preuve de l'influence des petites causes, peut-ctre encore une explication de certaines antipathies Granges; et, du reste, elle aura assez prouv6 et expliqu6, si elle amuse un instant ceux qui jetteront les yeux. La semaine dorniere. je me trouvais dans 1'atelier de Maxime un de mes bons amis et dont la spexialite est de peindre des batailles. Nous etions la, fumant et devisant, au milieu de cette sorte de musee tapisse de de cuirasses, de mousquets, de lances, de sabres, de bottes a l'ecuyere et de harnais, lorsque je m'apenjus que notre causerie m'avait fait ou-Mier l'h'eure.

Au revoir, mon cher, dis-je en me levant. Attends-moi un instant, reprit-il, je sors avec toi. A ce moment, comme si le grand eclusier eut attendu le signal, commenca une de ces ondees qui, pour fare de n'en sont pas moins desagreables. mettre on peu de ma betise dans ma poche je lui avouai que je Paimais et que je desirais l'e-pouser. une de ces reponses non moins chastes que precises et dont certaines femmes neuf lustres, s'epanouit et se rnit a frctiller comme rajeunie.

Elle accepta, cela va sans dire. Aprcs quelques instants d'entretien, je rendis une seconde fois grace au Au A la Providence, reprit Maxime. Cette petite femme Devine qui. La mere de ta voisine Precisement. Ma foi la premiere impression m'avait ete favorable je me risquai je parlai en pretendant.

Ma coinpagne se calma tout d'un coup; mais elle prit bravement son role de mere. Elle m'avait remarque, elle avait concu de moi la meilleure opinion elle s'etait apercue de mes coups d'acil a la fenetre seulement, ce qu'elle ne m'avoua pas, e'est qu'elle les avait un pou pris pour elle. Elle tourna tout cela gentiment, et le rapporta tout entier a sa fille. Bref, elle etait en train de me traiter en riant de futur gendre, et de me caresser des esperances les plus roses, lorsque, mures que nous etions par le parapluie, nous entendi-mes a deux pas en avant ces mots, prononces par une voix formidable A merveille ne vous genez Je relevai notre abat-jour et je vis, plante devant nous, les bras croises et nous barrant le cheioin, un homme de cinq pieds dix ponces, carre a Pavenant, portant vigoureusement ses deux tiers de sie-cle, et d'une mine et d'une pose tout-a-fait mi-litaires. Mon mari dii la petite femme.

ont le secret, elle me lit comprendre que son cceur etait d'accord avec le mien. Tout en cau-sant ainsi, j'admirais la franchise et la purete de ce ccBtir de jeune fille. Nous etions arrives. Je la quiftai etourdi de bonheur, et je m'aper- fenetre, attirait infailliblement Pautre. La, on echangeait des regards la derobee, et rien de plus.

Tu sais, on est, comment dirai-je on maladroit quand on aime el e'est, je crois, une des differences qui existent entre l'amour et la passion. cus, seulement alors, que avais oublie le prin Tu ne prrnds pas ton parapluie? demandai-je, le voyant pret a partir. Sans me rpondre, il me fit une mine exprimait le fameux Infandum, lui qui de cipal, e'est-a-dire d'arreter quelque moyen con-venable de me presenter dans la maison. Tou-tefois j'avais appris son nom, je savais qu'elle s'appelait Jenny. Comment cela Sans doute.

La passion inspire a Love Le lendemain, lorsque nous nous revimes a lace et a don Juan la tactique, les ruses, les pieges mcme, tandis que l'amour berce Wer-ther et Saint-Preux dans les rves d'ua bon- la fenetre, il avait bien quelque chose de plus dans nos regards; quant au but de nos Virgile, puis il endossa un de ces surtouts im-permeabfes qui font ressembler les hommes a des ballots goudronnes. Nous sortimes. II refusa mon bras et la moi-tie de mon parapluie. 11 prfea marcher a cote de moi et recevoir mes gouttieres. Comme je heur pur et inoffensif.

esperances, nous etions pas plus avances. quel analyste Ennn vous vous AutouT de moi je cherchai qui pourrait me aimiez faire chez les parents une entree naturelle ft.

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About L'Estafette Du Kansas Archive

Pages Available:
13
Years Available:
1858-1859